31 mai — Ce qui nous regarde, ce que nous voyons
Pour la première fois depuis notre arrivée je remarque, en fin d'après-midi, que, de la table en bois qui sert de bureau sous une fenêtre du salon, on a vue sur le château de Beaufort, éclairé par le couchant (entre les deux fils, sur la deuxième photo). Qu'est-ce qui nous regarde, de là-haut, que nous ne voyons pas ? Sans doute pas Georges Didi-Huberman , qu'on aimerait écouter parler de son livre (comme à Uzeste où il parlait d'Aby Warburg, si je me souviens bien, juste après François Corneloup dans une grange). Demain après-midi, il est prévu qu'on aille avec des amis dans la région de Khiam. Prévoir gilet, et papiers pour les check-points. Si ça pouvait nous défatiguer un peu... tension. Par exemple : l'immobilisation soudaine des yeux de S. en classe, en même temps qu'une vibration croissante, que les pieds perçoivent avant le ventre soudain inquiet - et soudain la stupeur : d'où me vient ce vertige absurde ? mais l'écarquillemen...