17 juin — Caravansérail, arguilés et martyrs
À Saïda, le caravansérail donne sur le port et le château des croisés. Des travaux sont en cours pour l'ouverture prochaine d'un bar, sur le toit. Dans ce quartier, qui est aussi l'entrée du souk, les gens s'installent dans des petits canapés en terrasse pour boire des jus de fruits ou des cafés. Ça sent l'arguilé. Les cafés les plus remplis ne sont pas forcément les meilleurs, mais probalement les plus chics, à en juger par la façon un peu ostentatoire dont certains s'extirpent de leur voiture. Tout cela a lieu sous la surveillance d'un char sur le trottoir d'en face, à l'entrée du château. Dans les galeries du rez-de-chaussée, il y a une exposition de peintures d'enfants handicapés, une de leurs profs nous explique. Côme a trouvé un ballon et le promène d'une galerie à l'autre. On n'oublie bien sûr pas le "martyr" Hariri, surtout à Saïda.