23 décembre — Derniers quarts d'heures
Le jour où on s'en va pour les vacances de Noël, on emprunte le pont désormais réparé et asphalté... on rejoint l'école où nous attendent quelques collègues avec lesquels nous avons loué en commun un van. Il est midi : plus de Syriens venus attendre un emploi à la journée (ils sont là quand on passe vers 7h45).
Après Saïda, on a la bonne surprise de pouvoir emprunter un tronçon d'autoroute qui était encore fermé la veille au soir, aux dires de ceux qui y étaient passés à ce moment là. Tous les ponts ne sont pas réparés pour autant, et dans cette ascension vers le nord, on passe les trois installations provisoires mises en place par l'ONU (je crois).
Ralentissements, bruit de ferraille et de bois à chaque traversée, klaxons. À la sortie du dernier, le panneau "vive la France / Vive Chirac" est là depuis que nous sommes arrivés.
On longe assez longtemps le camp de Chatila avant d'accéder à la zone de l'aéroport.
Sur cette autoroute, comme partout ailleurs, des gens s'arrêtent et sortent de voiture. Il n'est pas rare de voir quelqu'un rouler à contresens pour éviter un détour.
Un dernier aperçu de début de collines, peu avant de partir. Dans la voiture on a parlé des derniers développements autour de l'arrestation de trois journalistes enquêtant sur la mort de Gemayel, des incertitudes quant à ce qui se sera passé (ou pas, ou pas encore) d'ici janvier. On pense qu'on va avoir froid à l'arrivée à Paris, mais seulement dehors et pas dans les maisons : c'est une perspective qui nous réjouit.
Après Saïda, on a la bonne surprise de pouvoir emprunter un tronçon d'autoroute qui était encore fermé la veille au soir, aux dires de ceux qui y étaient passés à ce moment là. Tous les ponts ne sont pas réparés pour autant, et dans cette ascension vers le nord, on passe les trois installations provisoires mises en place par l'ONU (je crois).
Ralentissements, bruit de ferraille et de bois à chaque traversée, klaxons. À la sortie du dernier, le panneau "vive la France / Vive Chirac" est là depuis que nous sommes arrivés.
On longe assez longtemps le camp de Chatila avant d'accéder à la zone de l'aéroport.
Sur cette autoroute, comme partout ailleurs, des gens s'arrêtent et sortent de voiture. Il n'est pas rare de voir quelqu'un rouler à contresens pour éviter un détour.
Un dernier aperçu de début de collines, peu avant de partir. Dans la voiture on a parlé des derniers développements autour de l'arrestation de trois journalistes enquêtant sur la mort de Gemayel, des incertitudes quant à ce qui se sera passé (ou pas, ou pas encore) d'ici janvier. On pense qu'on va avoir froid à l'arrivée à Paris, mais seulement dehors et pas dans les maisons : c'est une perspective qui nous réjouit.
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