1er décembre — Quelles manifestations ?
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Vue du balcon, hier : la rue, l'épicier d'en face ; c'est un jour de grande manifestation à Beyrouth. Les cours ont fini plus tôt (11h), pour permettre à ceux qui habitent Beyrouth de rentrer sans encombres avant 15h. La mobilisation est très sensible depuis la veille : le village se vide, les haut parleurs des mosquées diffusent des discours — où j'arrive à distinguer quelques mots "de-mo-cra-si-ya", "lou-bnan" (Liban), etc. On est prié par l'ambassade de se tenir tranquille.
Je regarde les sites de journaux et les dépêches sur Internet, avec l'impression qu'on n'aboutit qu'à un automatisme simpliste : "pro" ou "anti" syrien, et tout serait dit... Ce matin, toutefois, je tombe sur un court article du Figaro qui rapporte quelques paroles de manifestants, et par là-même laisse une toute petite place à l'idée d'une plus grande complexité (malgré le titre).
Rien de changé dans la cour de l'école qu'on voit de la cuisine : des jeunes jouent au foot après les cours après avoir enjambé les grilles.
Face à la cour de l'école, les immeubles voisins profitent du soleil de fin d'après-midi. C'est bientôt l'heure des moustiques malgré la fraîcheur croissante.
Loubna, notre logeuse, nous a donné du "zaatar", du thym sauvage séché puis broyé avec des graines de sésame et une autre épice acidulée — qu'on n'a pas trouvée dans le dictionnaire... On le mêle à l'huile d'olive et on l'étale sur du pain, ou dans les "manaïches", sortes de pizzas qu'on plie en deux et qu'on mange, bien tièdes, comme un sandwich.
Commentaires
hypertenseur... Donc à ne pas prendre tous les jours de l'année!"