11 novembre

On ne fête pas l'armistice ici... Le 22 ce sera la fête de l'indépendance.


Je monte sur le toit-terrasse vérifier si le réservoir d'eau est suffisamment plein pour envisager un peu de nettoyage : il y a une coupure d'électricité, ce qui est quotidien, mais celle-ci s'éternise au-delà des quatre heures habituelles, et pour remplir il faut une pompe électrique.

J'en profite pour photographier le trou fait par un éclat dans la maison en face, évoqué le 6 novembre. Ici on est à peut-être 200 mètres du pont détruit, l'immeuble en face comporte 3 étages.


La porte de métal qui donne sur la terrasse s'ouvre mal, il faut la soulever pour la refermer : les gonds et les joints ont sauté à cause du souffle.

Dans la cage d'escalier on a un début de vue sur la vallée qui mène à Nabatieh. La prochaine fois je prendrai du toit mais ce matin j'étais en contre-jour.


Notre porte d'entrée comporte un numéro en rouge : un chiffre d'inventaire des destructions, pour d'éventuels dédommagements. Véro croyait que c'était pour l'électricité. Je ne sais plus qui m'a expliqué ce que c'est.

Commentaires

Anonyme a dit…
ici à Paris il pleut, le vent bruisse dans les feuilles des arbres place Saint Sulpice, la lune est cachée par des nuages duveteux, deux adolescentes se poursuivaient et dansaient dans la fontaine sans eau.

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