16 juin — Croisements à Tyr



Pour lutter contre une vague de chaleur qui transforme notre appartement en four (notre immeuble est, comme presque partout, une construction sans isolation, où le plafond sert aussi de terrasse, où le ciment stocke la chaleur et continue de la diffuser la nuit) nous sommes allés respirer dans la ville dont le nom est à la fois Sour et Tyr, où se croisent les Chiites, les sunnites, les Chrétiens, qu'ils soient d'Aoun, de Geagea ou pas, les convois de la FINUL ou de la Croix rouge, etc., le tout à portée de vue de la frontière israëlienne.




L'hippodrome romain est jouxté d'immeubles, dont la verticalité et le pragmatisme dénotent au milieu de l'immensité.


On peut avoir l'impression que la voie pavée nous mène directement d'une époque à l'autre.


Certains alignements me rappellent ceux de certains temples d'Angkor au Cambodge.




Un camp jouxte le site. Ici le drapeau palestinien surplombe les vestiges, là c'est une baraque qui semble se mêler aux tombes.




C'est encore un camp palestinien qu'on voit sur le versant opposé de la baie, quand on s'installe dans l'un petit restaurant de la presqu'île, dans ce qui était le port égyptien.




Ici on pêche au-dessus de vestiges romains, on y plonge, on y jette ses canettes...

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